Vous connaissez le principe, je vous invite à lancer la soundtrack du film pendant la lecture du film, l'occasion d'apprécier un score musical avec un son electro fort efficace !
The Chain Reaction / Réaction en chaine : Science Fiction / Aventures. Prod : Palm Beach Picture / Victorian / Australian Film Commission. Producteur : David Eflick. Prod associé : Georges Miller. Photographie : Russel Boyd. Direc Art : Grace Walker. Réal second équipe : Georges Miller. Mont : Tim Welburn. Coordinateur cascades : Georges Miller. Musique : Andrew Thomas Wilson. EFX : Rhys Robinson. Scénario et réalisateur : Ian Barry. Inter : Steve Bisley, Arna-Maria Winchester, Ross Thompson, Hugh Keays-Byrne, Lorna Leslie, Ralph Cotteril. 90 mn.
Parmi les nombreux films australiens un peu oubliés, il existe ce mystérieux thrillers de science-fiction qui fit la joie de certain cinéphile chanceux au début des années 80. A savoir The
Chain Reaction / Reaction en chaine, film de l'inconnu Ian Barry, qui malgré
ce premier film assez fort réussi, se dirigea plutôt vers une carrière dans les séries TV australiennes et américaines....
Le film
raconte comment suite à un incident nucléaire dans une base secrète, un employé contaminé réussit à s'échapper
des griffes d'une corporation aux agissements pas très net. Celui
çi se retrouve accueillit en pleine nuit par un couple de quarantaine, mais l'homme semble tellement perturbé qu'il
semble avoir perdu la mémoire. Pendant que le couple tente avec leurs moyens
d'aider cet étranger qui tombe très vite rapidement malade, l'étrange corporation arrive dans
la commune et cadrille ses recherches.
Présenté en selection officielle au Festival d'Avoriaz en 81, le film n'a pas fait beaucoup parlé de lui,
quelques lignes içi où là dans Mad Movies (respectivement par Marc Toullec dans
un dossier sur le cinéma australien et sur leur fameux dossier 'Spécial Avoriaz'..). Il
n'y avait que l'article franchement positif de Gilles Polinien dans l'Ecran
Fantastique N°14 pour donner une idée de la qualité du film. C'est d'autant plus
surprenant lorsqu'on songe à la participation appuyé et pour le moins voyante (pour ne pas dire envahissante) du grand George
Miller dans cette production exécuté entre les deux Mad Max (1979 et 1981).
Quoique sans doute très occupé sur la mise en chantier de
son futur chef d'eouvre Mad Max 2 : the road warrior (et vue le résultat, on peut le comprendre), Miller a sans aucun doute en produisant Réaction en chaîne, imprimé son style et sa
marque à cette bonne série b de politique fiction. Difficile à croire malgré
la mention 'écrit et réalisé par Ian Berry' que l'influence de Miller n'est pas influé directement sur le contenu du film. Tout le film sent la présence palpable du cinéaste sur le film. Le style visuel de Miller se ressent dans ses cadrages, son
découpage, l'écriture des personnages, jusqu'à la direction artistique.
A ce propos, on peut aussi être étonné de retrouver cette ambiance 'fin du monde', gentiment post punk du premier Mad Max. On retrouve la même fascination pour un univers 'assez cuir', des espaces déserté de toute humanité, un look profondément rock. Mieux, on retrouve la même fascination pour les bagnoles à gros moteur, et c'est sans surprise qu'on retrouve aux génériques deux acteurs issus de l'univers Mad Max, Hugh Keays Byrne et surtout Steve Bisley.
A ce propos, on peut aussi être étonné de retrouver cette ambiance 'fin du monde', gentiment post punk du premier Mad Max. On retrouve la même fascination pour un univers 'assez cuir', des espaces déserté de toute humanité, un look profondément rock. Mieux, on retrouve la même fascination pour les bagnoles à gros moteur, et c'est sans surprise qu'on retrouve aux génériques deux acteurs issus de l'univers Mad Max, Hugh Keays Byrne et surtout Steve Bisley.
Produit par Georges Miller, le cinéaste apparaît également au
générique en tant réalisateur de seconde équipe et de coordinateur des
cascades. Ce genre détail est tout sauf anecdotique lorsque l'on sait (au vue de ses interviews) que le cinéaste est présent à travers toutes les phases de ses productions, ce qui interroge naturellement sur la paternité probable de ses productions à l'instar de Calme Blanc et du premier volet de Babe, le cochon dans la ville.
Alors, à la vision du film, il est évident que par rapport à ces deux monstres que sont Mad Max 1 et 2, Réaction en chaîne apparaît comme une œuvre modeste, maladroite et parfois bancal. Le film n'est
pas exempt de défauts notamment au centre du film (les scènes de prison de
Bisley sont bavardes et un peu longue), et le film peine à trouver son rythme
faute sans doute à un manque de péripéties...Mais au delà de ça, Reaction en
chaine est une bonne série b vraiment chouette, et dès la scène d'intro, le
film est posé en quelques scènes fortes...Alors bien évidemment, le clou du film, ce sont bien entendu les
deux grosses séquences de poursuites en bagnoles qui ravira les amateurs de
cascades à l'ancienne qui ferait rougir n'importe quel Fast an Furious actuel avec musique electro eighties en guise de desert...
Bonus la critique de L'Ecran fantastique N°14
Extrait
Photos de la poursuite
Affiches Cinéma
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