jeudi 7 juin 2018

CulturBisZ s'affichent : Hurlement / The howling de Joe Dante


 
 
 
Avant de poursuivre la suite de l'article, vous connaissez la règle, lancer la soundtrack, signé Pino Donaggio, afin de se mettre en condition et de savourer ce monument de terreur primaire.
 
 

Comme beaucoup de cinéphiles de mon époque, la découverte de Hurlement / The howling a été vécu comme une incroyable expérience de terreur primaire. Je devais avoir aux alentours de 8 ou 9 ans lorsque je l'ai découvert mais je n'ai jamais oublié cette sensation de chocs viscérales qui m'accompagna à sa découverte au vidéoclub du coin. Et nul doute que le film de Joe Dante a quelque part participé à créer mon panthéon du cinéma fantastique. Age idéal donc, où le sentiment de peur est encore pur et brut, débarrassé de toute posture cynique.
 

 
 
Et c'est dans cet état de grand spectateur naïf que j'avais découvert des classiques tel que Les dents de la mer, Alien, The Thing, Zombie, Evil Dead, Cujo, Dressé pour tuer, La galaxie de la terreur, Mad Max 1 et 2, Conan. Et parmi tous ces titres fondateurs se dressent bien entendu Hurlements, Prix d'antenne d'or au Festival d'Avoriaz en 1981 (ex-equo cette année avec le sublime Quelques part dans le temps / Somewhere in time), mon premier Joe Dante bien avant Gremlins et la découverte de son sketch It's a good life de l'anthologie de La quatrième dimension.
 

 
 
A cet époque, je ne connaissais pas encore le cinéma de l'allusion que pratiquait  Joe Dante ; et sa postmodernité intertextuelle aux genres du film de loup garou me semblait obscure bien que je comprenais parfaitement le clin d'œil, notamment lors de la mythique scène du piège de la clinique. Par un savant montage parallèle, on comprenait que Belinda était menacé par un loup garou tandis que le mari de la jeune femme regardait un carton à la télévision mettant en scène le grand méchant loup. Scandé par le score de Pino Donnagio, difficile également ne pas oublier la fameuse scène peep show qui ouvre le film, celle où l'actrice Daniel Dee Wallace se fait attirer dans l'antre de la bête dominé par le prédateur sexuel Eddy, joué par le terrifiant Robert Picardo (futur collaborateur régulier de la filmographie du cinéaste). Pendant la projetions d'un porno, celle çi est envahi par des images impures et figés devant le grand Inconnu cauchemardesque, et se fait symboliquement violé par quelque chose que sa conscience va refouler au plus profond d'elle-même.
 

 
 
 
 
 Grace à un script ludique et révérenciel de John Sayles, Joe Dante va jouer avec beaucoup d'habilité sur les attentes du spectateur repoussant au moment crucial la scène tant désiré. Le clou du film, la scène de transformation de Eddy le monstre, en loup garou. Une scène qui défie les sens, par sa beauté terrifiante, par sa durée inhabituel. Rien ne nous est épargné et comme l'héroine du film, impossible de détourner le regard; on est paralysé par ce spectacle fascinant et dégoutant. Rob Bottin signait içi sa première véritable prouesse dans le monde du maquillage et devenait ainsi la figure rock et moderne du maquilleur et de génie en EFX mécanique.
 







 
 
 

 
 
Voilà, Hurlement c'est ça ! des images qui marquent comme la scène d'accouplement bestial au clair de lune, comme la scène de l'incendie en digne conclusion à la Frankenstein, comme la scène finale déchirante et triste, comme ce regard caméra final et cet punchline apocalyptique : "Vous le voulez comment votre amburger !" "Saignant".......

Remerciement à Azzedine Bhelkiri pour son travail de recherche et sa page Facebook CulturBisz ! Sinon j'ai complété comme d'habitude cette galerie avec quelques affiches et photos personnelles.
 




 

Extrait





La bande musicale du film


 
 

 
 
 
 

La jaquette du film



 
 

Les affiches du film









Les photos de tournage et matériels publicitaires
 






























 
Hurlement en BD !
 


 
 
 
 
Affiche Pop Art
 
 
























 

 
 
Autres photos du film
 






 
 
 
 
Figurines et jeux
 


 
Article et critique du film à sa sortie
 
France
 

 
 
US
 






 
 
Bonus, le documentaire de Joe Dante sur Arte
 
 
Les suites de Hurlements (Jaquettes, Affiches, Photo)
 




















 
 
 
 
 
 
 

1 commentaire:

  1. ces films, si on les compare, seront probablement à égalité avec https://dpstream.tube/ la qualité du script ...

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