jeudi 2 octobre 2014

Un coup de Tonnerre



A Sound of thunder, 2005, Science-Fiction, Peter Hyams, avec Edward Burns et Ben Kingsley, Etats-Unis.

Une date dans l’histoire du nanar à gros budget et un grand merci à la boite de production Franchises Pictures pour ce grand moment de poilade involontaire, qui réussit ‘presque’ l’exploit à faire mieux ou ‘pire’ (c’est selon) que le monumentale Terre Champ de bataille avec un budget de 60 millions de dollars. Tout part cependant d’un excellent classique de la littérature de science-fiction ‘Un coup de tonnerre’ de Ray Bradbury, croisement habile entre La Machine à explorer de le temps, Jurassik Park et Timescape.



Dans un futur lointain, un exploitant vénal, Charles Hatton (joué par un Ben Kingsley arborant le look d’un animateur cynique) propose grâce à l’aide d’un scientifique des Time Safaris, permettant à des clients riches de chasser du T-Rex sans trop de risque. Suite à un incident technique où l’équipe a faillit y laisser leur peau (un moment déjà culte puisqu’on voit Edward Burns sautait dans les sens avec une lampe torche devant un T-Rex en images de synthèse datant du moyen age), un papillon est ramené par mégarde par un touriste. Pourtant formellement interdit, ce rapt provoque une série de catastrophe qui bouleverse le présent en amenant la civilisation aux bords du chaos (cela implique des nouvelles espèces végétales et animales).


Comme on le voit l’intrigue est riche en action, en aventures et on peut dire sans contradiction que les intentions sont plutôt présents à l’écran. Peter Hyams avait déjà tâter de la science-fiction à plusieurs reprises et avait toujours su malgré des scripts parfois limité à garder un certain standing de qualité (Timecop, The Relic par exemple). Malheureusement malgré une mise en scène franchement correcte (la photographie est soignée, une direction artistique cohérente), Peter Hyams ne peut rien pour empêcher le navire de couler face à des effets spéciaux et des animatics affreusement bâclés (une mention spéciale pour toutes les séquences de dialogues dans le futur) provoquant la consternation et l’hilarité.



Fait dans les années 50, ces naivetés passeraient comme une lettre à la poste, mais réalisé en 2005, le résultat provoque plus la consternation qu’autre chose. La direction d’acteur n’arrange rien à l’affaire. A garder précieusement dans votre dvdthéque car dans le genre, c’est un vrai classique du cinéma ! JMM


 
la bande annonce
 
 
 
 

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