vendredi 16 mai 2014

KRULL (Selection Officielle Avoriaz 1984)



 
Vendredi le 16 mai 2014.
 
Krull, 1983, Peter Yates, Etats-Unis, avec Freddie Jones, Ken Marshall, Lysette Anthony. 3. Sortie le 8 février 1984. Sélection Officielle Avoriaz 1984. V. DVD.


 
 
Synopsis : Sur la planète Krull, le fils du roi Turold, Colwyn doit se marier avec la belle Myssa, fille du roi Eirig afin de réunir les deux royaumes. Malheureusement lors de la cérémonie, la Bête enlève la jeune fille non sans avoir massacré les convives par les chevaliers noirs. Avide de vengeance, Colwyn parvient à former un groupe de chevalier, un magicien et un immense cyclope pour retrouver et délivrer la princesse.
 
 
 

 
Enième film d’héroic fantasy (les 2 Conan, Excalibur, Le dragon du lac de feu, L'épée magique, Dar L'invincible, Dark Crystal, Hawk the slayer) tourné au début des années 80, Krull, fort de ses 32 millions de dollars, avait l’ambition fort louable de concurencer la saga des Stars Wars tout en rebondissant sur les succés commerciaux et critiques de Conan le barbare et d’Excalibur. Un genre qui pourtant donné déjà des signes de faiblesses au niveau commercial et se voyait déjà pillé par les italiens.



Malheureusement, si Krull est loin d’être une croute kitsch et spychédilique à la Flash Gordon, il est également loin de rivaliser avec les films sus-nommés malgré un déluge d’effets spéciaux spectaculaire, une direction artistique certe soigné mais aussi figé dans ses cartons pâtes.




Plus que son récit (fort sympathique) où les archétiques du genre sont convoqués à la louche, Krull souffre de nombreux défauts : la mise en scène de Peter Yates est carré mais n’a pas souffle souhaité par le récit et certains passages reste plat et un peu avare en combat (cela s’en ressent surtout dans ses scènes de combat mal découpé et peu excitante), le personnage principal est hyper caricatural et l’acteur qui l’interprète n’a vraiment aucun charisme, le look de la bête dans la séquence finale est d’une rare laideur mais sourire les amateurs de monstres kitch … Bref, le principal problème du film, c’est qu’il reproduit servilement  les codes d’un genre, de manière beaucoup trop mécanique.



 
Pourtant malgré ses défauts, le film garde néanmoins un certain charme, une foie un peu naïve à ces histoires de princesse kidnappé et de preux chevaliers partie à sa rescousse. Si le film a connu les affres d'une conception hésitante dans sa production entre différents tons et approches, le film réserve des passages fort attrayants.



 
Comme la belle chez la sorcière, un pur moment onirique et poétique, où le personnage d'Ynyr piégé dans une immense toile géante doit affronter la terrible araignée de cristal, animé beaucoup de réalisme et d'efficacité par Steve Archer.
 
 
 
 
 
 
La scène des marécages jouent avec beaucoup d'efficacité sur le suspense et le danger des sables mouvants. Autre idée bien sympathique, cette gigantesque forteresse noir equi a la capacité de se déplacer dans l'espace permet de magnifique plan d'ensemble entre une gigantesque masse rocheuse et des plaines verdoyante. D'ailleurs, toute la partie où nos preux héros tentent de pénétrer à l'intérieur est franchement séduisant et évoque souvent le cinéma de George Pal, Richard Thorpe ou de Nathan Juran. Alors certes, le mélange science fiction, film de chevalier et film de fantasy ne prend pas tout le temps, et ne s'harmonise pas comme le fantasmerais le spectateur (à l'inverse du récent et génial John Carter from Mars) mais le plaisir est parfois au rendez vous à l'instar du beau personnage du cyclope où encore de la séduisante partition de James Horner.
 
 
 
La Bande Annonce
 
 
 
 
La Bande Originale (Extrait) by James Horner
 
 
 
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