vendredi 2 mai 2014

CulturBiz s'affiche : Teen Movie SF et Fantasy 1

Teen Movie SF et Fantasy Part one

 
Comme vous l'avez saison, on va causer de la teenploitation suite au carton astronomique de E.T, l'extraterrestre de Steven Spielberg. Comme vous l'avez sans doute remarqué, il ne s'agit pas véritablement d'un genre à part entière, pourtant je suis certain qu'à la lecture de ce terme (où de celui beaucoup plus péjoratif qu'on lisait dans les années 80, de la sf pour les kids, du fantastique pour les kids, de l'aventure pour les kids, de l'horreur pour les kids), beaucoup de cinéphile auront parfaitement saisis  le type de film dont il s'agit, son univers, son imagerie. Bon ou mauvais, sincère ou opportuniste, spectaculaire ou fauchée, ils ont participés à élaborer une production marqué par une thématique. D'ailleurs, cela continue encore de nos jours travaillant davantage vers les super héros (les géniaux Spiderman de San Raimi, sans oublier Kick Ass et Chronique), la science fiction (Real Steel, A.I) et les grandes saga littéraires récentes où en devenir (de Harry Potter à Narnia, Percy Jackson).
 
Fort heureusement, certaines productions actuelles moins formatés que ces dernières saga adolescentes continuent à travailler avec plus ou moins de réussite le sillon creusé par Joe Dante prouvent que le genre a encore de beaux jours devant lui (Don't afraid the dark, Le labyrinth de Pan, Monster House, Super 8, Attack of the block ou encore eh oui le sublime Happy Feet).
 
Contrairement à ce que pense beaucoup de cinéphiles chagrins et cyniques, le succès de ET n'a pas été un calcul commercial mais c'est simplement le résultat de l'émergence d'une nouvelle génération de cinéphiles et de spectateurs totalement nourris par la culture populaire des années 50 et 60. Bref, une nouvelle génération conscient de son histoire et de son patrimoine.
 
 
 
Alors justement, qu'est qui distingue la comédie teen movie classique à celle qui nous intéresse ici même. Bin, tout simplement avant tout un état d'esprit du héros et de son aventure. Dans les comédies classiques, de Risky Buisines en passant L'amour ne s'achète pas, Porkys, Police Academy, Les branches du bahut, Soul Man, Le secret de mon succès, L'esprit d'équipe à Younblood, l'objectif du héros est généralement de rentrer dans le rang, que son caractère individuel s'accomplisse dans la norme (on peut regretter avec le recul que des titres comme The faculty ou Comportement Troublants soient totalement passé à coté de la nature subversive de leurs sujets), ne plus paraître ringard, geek, puceau mais populaire riche et séduisant. Ces remarques n'ont rien de péjoratif dans mon discours (certains sont vraiment bien !).
 
A l'inverse, et bien avant l'avènement de Zukerberg dans le sublime The social network, le héros du teenploitation (où le groupe) était systématiquement un être de la marge, un rêveur chronique, la tête dans les nuages, dans sa bd et son écran d'ordinateur, fantasmant dans les livres d'innombrables aventures merveilleuses ou cauchemardes. Quelque soit la nature du film où l'objet de leurs quêtes (chercher un trésor, résoudre une énigme, rencontrer des nouveaux amis, chercher un cadavre, affronter des démons, le monstres du placard), ce qui importait n'était pas nécessairement la finalité de leurs quêtes (rencontrer des aliens dans un vaisseau spatial), non ce qui importait c'était l'aventure elle même et avec cela, la possibilité de transformer ou d'imaginer un nouveau monde. Bref, il restait dans la grande majorité des cas un être en marge. Qui a dit Under Pressure !!
 
 
Voilà pourquoi vous ne trouvez pas ou peu d'œuvres de Disney des années 70, des adolescents paumés issus du film noir ou des films de déliquants, ou encore de ceux issus du slasher. Certains titres vous paraîtront certainement discutables (Coccon, The princesse Bride) parce que secondaire mais il participe à leurs manières à cet esprit si caractéristique des productions des années 80 qui ont à leurs tours permis à toutes une génération de prendre conscience de la puissance de l'imaginaire.
 
Voici donc un premier jet de film œuvrant dans cette thématique. On retrouvera le travail de CulturBiz dans quinze jours avec une autre série d'affiches. La semaine prochaine, ce sera au tour de Stebreizh de nous faire rêver avec ses jaquettes vidéos. Sinon, je vous invite à participer à un mini vote pour désigner les 6 meilleurs affiches de films sur cette thématique. Mais avant de continuer plus loin, voilà tout d'abord la bande annonce de Stand By Me de Rob Reiner, le tout en chanson bien entendu !
 
 
 
LES AFFICHES
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
d'autres affiches
 
 
 
 
 
 
 
 
 Quelques Affiches 'Designs' :

 
 
 
 
 
 
 Quelques bandes annonces pour accompagner
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
quelques bandes musicales
 
 
 
 
 
 La suite dans 15 jours !!!!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2 commentaires:

  1. Merci pour la rétrospective JM....De bons souvenirs emprunts de la nostalgie d'une époque. JJ Abrams en a comblé plus d'un de la génération 80 avec son SUPER 8. La passion du Genre entretenue par les FANS de la première heure se retrouve dans un public plus contemporain car transmise. Messieurs les Réalisateurs ( Producteurs)...A Bon Entendeurs....

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  2. Merci à toi Sébastien de réagir à cette rétrospective en image, d'autres suivront avec d'autres visuels de qualité. C'est vrai que les années 80, c'est vraiment l'âge d'or de ce type de cinéma. On a oublie souvent que ce cinéma n'était pas toujours apprécier et qu'on les accusait de niveler le genre vers le bas, ce qui n'était pas tj faux mais il y avait des films de qualité

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