samedi 26 avril 2014

Flic ou Zombie (Prix d'Interprétation Paris 1988)

Judex : Présenté avec succès au Festival de Paris en 1988 - avec à sa clé un double prix d’interprétation pour Joe Piscopo (Mafia salad) et Treat Williams (Le Prince de New-York, Deux cent mille dollars en cavale) - Flic ou Zombie a tout d’un cross-over improbable entre deux genres ultra codés et calibrés, à savoir le film d’action bourrin saucé à la buddy movie (style L’Arme fatale ou Double détente) et le film de morts-vivants bien dégueulbif (très tendance depuis le carton de Re-Animator). Flic ou Zombie apparaît encore aujourd’hui comme une pure série B d’exploitation décomplexée, telle qu’on en voyait des tonnes ces années-là et qui n’avait pas peur de mettre en place des idées de scénar’ totalement barré. En l’occurrence, ici, un script de Terry Black (frère de Shane Black) qui, en reprenant l’intrigue jouissive du classique de Rudolph Maté (D.O.A), exploite réellement toutes les ressources de son schéma en poussant systématiquement les séquences dans leurs derniers retranchements à savoir vers l’outrance et l’humour noir (la célèbre scène de la boucherie, le face à face final). Ces passages doivent leur réussite en grande partie aux effets spéciaux de maquillage, signés Steve Johnson. Si Flic ou Zombie conserve donc ce capital de sympathie, c’est avant tout grâce à ce traitement et certainement pas à la réalisation plate et téléfilmesque de Mark Goldblatt ni à l’humour balourd des deux policiers. Son statut de film culte est donc objectivement tout relatif et il faut avoir conscience de ses défauts de fabrication afin d’apprécier ce spectacle du samedi soir. 3/5
En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/5925575/critique-du-film-flic-ou-zombie-de-mark-goldblatt-dead-heat-1988/#dIkMAfEb14ErxPp6.99
Judex : Présenté avec succès au Festival de Paris en 1988 - avec à sa clé un double prix d’interprétation pour Joe Piscopo (Mafia salad) et Treat Williams (Le Prince de New-York, Deux cent mille dollars en cavale) - Flic ou Zombie a tout d’un cross-over improbable entre deux genres ultra codés et calibrés, à savoir le film d’action bourrin saucé à la buddy movie (style L’Arme fatale ou Double détente) et le film de morts-vivants bien dégueulbif (très tendance depuis le carton de Re-Animator). Flic ou Zombie apparaît encore aujourd’hui comme une pure série B d’exploitation décomplexée, telle qu’on en voyait des tonnes ces années-là et qui n’avait pas peur de mettre en place des idées de scénar’ totalement barré. En l’occurrence, ici, un script de Terry Black (frère de Shane Black) qui, en reprenant l’intrigue jouissive du classique de Rudolph Maté (D.O.A), exploite réellement toutes les ressources de son schéma en poussant systématiquement les séquences dans leurs derniers retranchements à savoir vers l’outrance et l’humour noir (la célèbre scène de la boucherie, le face à face final). Ces passages doivent leur réussite en grande partie aux effets spéciaux de maquillage, signés Steve Johnson. Si Flic ou Zombie conserve donc ce capital de sympathie, c’est avant tout grâce à ce traitement et certainement pas à la réalisation plate et téléfilmesque de Mark Goldblatt ni à l’humour balourd des deux policiers. Son statut de film culte est donc objectivement tout relatif et il faut avoir conscience de ses défauts de fabrication afin d’apprécier ce spectacle du samedi soir. 3/5
En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/5925575/critique-du-film-flic-ou-zombie-de-mark-goldblatt-dead-heat-1988/#dIkMAfEb14ErxPp6.99
Flic ou Zombie / DEAD HEAT



Dimanche, le 26 avril 2014

Film Fantastique. USA. Réalisé par Mark Goldblatt, avec Joe Piscopo et Treat Williams. Prix d'interprétation Masculine Paris 1988.

Synopsis :  A Los Angeles, des braquages en série sont commis par des bandits qui semblent invincibles. Mortis et Bigelow, deux détectives en charge de l'affaire découvrent que l'un des braqueurs qu'ils ont réussi à abattre était déjà mort depuis une semaine. Après une enquête dans les tripots de la ville, ils découvrent une machine qui fait revivre les morts pendant une période de douze heures. Pendant l'enquête, Mortis est piégé dans un caisson. Mais contre attente....
 
 
 
Présenté avec succès au Festival de Paris en 1988 - avec à sa clé un double prix d’interprétation pour Joe Piscopo (Mafia salad) et Treat Williams (Le Prince de New-York, Deux cent mille dollars en cavale) - Flic ou Zombie a tout d’un cross-over improbable entre deux genres ultra codés et calibrés, à savoir le film d’action bourrin saucé à la buddy movie (style L’Arme fatale ou Double détente) et le film de morts-vivants bien dégueulbif (très tendance depuis le carton de Re-Animator).
 
 
Flic ou Zombie apparaît encore aujourd’hui comme une pure série B d’exploitation décomplexée, telle qu’on en voyait des tonnes ces années-là et qui n’avait pas peur de mettre en place des idées de scénar’ totalement barré. En l’occurrence, ici, un script de Terry Black (frère de Shane Black) qui, en reprenant l’intrigue jouissive du classique de Rudolph Maté (D.O.A), exploite réellement toutes les ressources de son schéma en poussant systématiquement les séquences dans leurs derniers retranchements à savoir vers l’outrance et l’humour noir (la célèbre scène de la boucherie, le face à face final).
 
 
Ces passages doivent leur réussite en grande partie aux effets spéciaux de maquillage, signés Steve Johnson. Si Flic ou Zombie conserve donc ce capital de sympathie, c’est avant tout grâce à ce traitement et certainement pas à la réalisation plate et téléfilmesque de Mark Goldblatt (plus apprécié par ses talents de monteurs) ni à l’humour balourd des deux policiers. Son statut de film culte est donc objectivement tout relatif et il faut avoir conscience de ses défauts de fabrication afin d’apprécier ce spectacle du samedi soir. Et puis, impossible de noter la délicieuse performance de Vincent Price qui donne au métrage une patine savoureuse et touchante à l'image de cette séquence final où nos deux héros quittent définitivement le monde des vivants. JMM. 4/6

 
 
 

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