Gary A Sherman (Américain) :
Etonnant
réalisateur qui marqua les spectateurs à travers une poignée de films. Présenté
au Festival de Paris en 1973, Le métro de
la mort (Raw Meat) surpris
durablement les spectateurs de l'époque. Marqués par une ambiance crade et
poisseuse (notamment un plan séquence culte de l'antre de la bête), le film
suit le trauma d'une jeune londonienne prisonnière par une sorte de mutants
vivant dans une zone désaffectés du métro. Tandis que la police mène l'enquête
sur sa disparation, la jeune femme tente de survivre. Un pitch étonnant qui sera en partie réadapté par Christopher Smith pour son premier film particulièrement efficace. Etrangement, le Métro de la mort ne
sortira en salle qu'en 1986 dans la plus grande discrétion.
Fort
heureusement, les fantasticophiles avaient déjà pu voir la seconde bombe de
Sherman, Réincarnation (Dead and Buried)
un film de zombies tendance paranoïaque (via la référence assumé du film L'invasion des profanateurs) concocté
par le duo Dan O Bannon et Ronald Shusset. Le film déclenche un vrai
enthousiasme notamment en raison de la qualité de la réalisation, l'originalité
du sujet, des effets gores saisissant de Stan Winston et surtout une fin
incroyable.
Mais
s'il y a bien un film à découvrir absolument, c'est le sublime et titanesque Descente en enfers (VICE SQUAD), un éprouvant
suspense urbain où une prostitué est poursuivie toute la nuit par son souteneur
totalement cinglé, une prestation époustouflante de Wings Hauser.
Apres
une telle filmographie, la déception du polar s'inspirant de la série Au nom de
la loi (avec Steven Mc Queen), Mort ou Vif (avec Rutger Hauer) fut
particulièrement douloureuse tant jamais le film n'arrive à élever un sujet
prometteur. Poltergeist 3 et Lisa sont des films impersonnels qu'on
préféra zapper par politesse. Une
filmographie courte, trois titres important, mais quels titres !. A noter que son téléfilm, Mysterious two sortie en vhs chez nous sous le titre La secte du futur !
Filmographie (source
IMDB) :
2011 : The
First 48: Missing Persons (TV series)
2006 : 39: A Film by Carroll McKane
1998 : Wind on Water (TV series)
1997 :Poltergeist, les aventuriers du
surnaturel (TV series)
– Let Sleeping Demons Lie (1997)
1993-1994 : Missing Persons (TV series)
– What Do You Want... A Signed
Confession?(1994)
– Tell Me You Didn't Do It... I'll
Go to the Wall for You(1994)
– My Beautiful Son Is O.K...(1994)
– That's My Sister, Pal (1993)
– Cabe... What Kind of Name Is That? (1993)
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1991 : Murderous Vision (TV movie)
1990 : After the Shock (TV movie)
1990 : Lisa
1988 : Poltergeist III
1987 : Sable (TV series)
1986 : Mort ou vif
1984 : The Streets (TV movie)
1982 : Mysterious Two (TV movie)
1982 : Vice Squad (as Gary A. Sherman)
1981 : Réincarnations (as Gary A. Sherman)
1973 : Le métro de la mort
Malgré d'évidents défauts et le fait de constituer le film le plus faible de la série, Poltergeist III mérite quand même que l'on s'attarde un peu dessus, ne serait-ce que pour son parti-pris de mise en scène: filmer les séquences d'apparitions fantomatiques en direct et sans effet d'incrustation. Un véritable challenge. Ce métrage aurait pu être une totale réussite. Le lieu s'y prête si bien. Mais Sherman n'a pas assuré, contrairement à Gibson avec son très sous-estimé (et charcuté) Poltergeist II, The Other Side... Une saga bien attachante dans l'ensemble.
RépondreSupprimerJ'avoue ne pas avoir apprécié Poltergeist 2 (hormis l'introduction et la séquence de la larve) et l'opus de Gary Sherman. ça fait un bail que je l'ai pas vue et je me souviens que c'était essentiellement le scénario qui était décevant.
RépondreSupprimerCe qui me passionne dans le second opus, c'est la présence de Julian Beck qui incarne le quacker maléfique. La scène durant laquelle il incite de manière sournoise JoBeth Williams de lui ouvrir la porte vaut à elle seule son pesant en cacahuètes (et par la même occasion presque la totalité du Hooper): vu qu'il avait le cancer à l'époque, cette pluie qui s'abat sur ce visage décharné est une vraie vision d'horreur. En plus, Poltergeist II devait à l'origine développer de manière plus conséquente l'histoire de ce démon. Le studio en a voulu autrement. Gibson n'y est pour rien. Mais ce qui reste a quand même sacrément de la gueule (Merci Laszlo Kovacs à la photo, Richard Edlund aux SFX et Steve Johnson aux maquillages). Oui, la séquence de la larve est inoubliable. Cet opus est le premier de la série qu'il m'a été donné de voir. Le 1 m'avait ensuite bien déçu car on ne "voyage" pas de l'autre côté... Mais je l'ai bien réévalué. Les goûts et les couleurs:-)
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